Visa digital : cocotiers & immigration

Visa digital : cocotiers & immigration
« Visa nomade », « remote visa », « digital visa », « e-residence visa » : plus d’une trentaine de pays proposent désormais un cadre pour télétravailler internationalement, les possibilités d’exercer son activité professionnelle un peu partout fleurissent et c’est bien là l’un des grands marqueurs de la fabuleuse mutation du monde du travail post-Covid.

Néanmoins (et c’est là où le spécialiste en immigration se transforme en Jiminy Cricket), la législation sur le télétravail à l’international, quand elle existe, reste nouvelle et peu connue par les autorités. De nombreux pays n’ont pas encore légiféré sur le sujet, et le flou est alors bien artistique quant à ce qu’il est possible de faire ou pas, et les risques liés au non-respect de la loi. Cette zone grise existe également au niveau fiscalité et sécurité sociale, et doit être considérée.

Loin de nous l’idée de briser vos rêves de tableur excel sur fond de cocotiers ! Le but de Oui Immigration est, ici, de rappeler qu’un visa, digital ou pas, vient avec des obligations qu’il faut suivre, au risque de se retrouver dans des situations éloignées du rêve original ( expulsion, amendes, interdictions de territoire,….).

Principes de base du digital visa

Il s’agit d’un visa, et non pas d’une autorisation ou d’un permis de travail, qui permet à son détenteur d’exercer temporairement et sous conditions son activité, depuis un autre pays que celui où se trouve son employeur originel. Les délais d’obtention sont généralement assez courts, et il est possible, selon le pays, de sponsoriser sa famille.

Comme pour tout sujet d’immigration, la loi et les conditions varient d’un pays à l’autre. Voici, pour commencer, quelques exigences qui semblent communes aux digital visas déjà existants :

  • Concerne généralement des occupations nécessitant uniquement un PC et une connexion Internet ;
  • N’autorise pas à travailler pour une société établie dans le pays d’accueil. Le non respect de cette règle est assimilé à du travail illégal.
  • Est délivré pour une durée limitée ( de quelques mois à 2 ans, renouvelable selon le pays)
  • Est délivré si le demandeur peut prouver son auto-suffisance: preuves de revenu mensuel ( contrat de travail, ancienneté avec l’employeur, relevés de compte,….), de couverture santé, de logement, …. et répondre aux critères de sécurité du pays ( extraits de casier judiciaire,…).
Quels pays ?

Voici les pays proposant actuellement une solution clairement et exclusivement mise en place pour les nomades digitaux. D’autres destinations planchent actuellement sur le sujet( Espagne, Colombie, Indonésie, Thaïlande,….).

Allemagne ; Antigua & Barbuda ; Anguila ; Argentine ; Aruba ; Bahamas ; Barbade ; Bermuda ; Brésil ; Cap Vert ; Chypre ; Costa Rica ; Croatie ; Curaçao ; Emirats Arabes Unis ; Equateur ; Estonie ;  Georgia ; Grenade ; Hongrie ; Iles Caïman ; Islande ; Italie ; Ile Maurice ; Jamaïque ; Lettonie ; Malte ; Mexique ; Montenegro ; Norvège ; Roumanie ; République Tchèque ; Sainte – Lucie ; Seychelles.

Contactez-nous pour en savoir plus ! oui@oui-immigration.com

 
Related Posts
Leave a Reply

Your email address will not be published.Required fields are marked *