Uber, Stripe, SpaceX, WeWork, Savage X Fenty, Databricks : toutes ces success stories américaines ont un point commun – elles ont germé dans l’esprit d’un « immigrant ».
L’étude de la National Foundation for American Policy sortie début août 2022, et que vous pouvez trouver ici : Immigrant Entrepreneurs and U.S. Billion-Dollar Companies – NFAP, démontre que 55% des licornes américaines évaluées à plus d’1 milliard ont été fondées par une personne issue de l’immigration; 51 des 582 start-ups évaluées à plus d’un billion ont été créées par des personnes nées aux Etats-Unis de parents immigrés; et près de 80% des licornes américaines ont au moins un immigrant à un poste-clé (CEO, CTO,….).
Sur le podium de la valorisation d’entreprise, les gagnants sont SpaceX ($125billion, Elon Musk, né en Afrique du Sud), Stripe ($95billion, John & Patrick Collison, nés en Irlande) et Instacart ( £39billion, Apoorva Mehta, né en Inde). La création d’emplois qui en découle est impressionnante : SpaceX est passée de 7000 salariés en 2018 à 12000 en 2022, et chacune de ces entreprises crée en moyenne 859 postes par an.
Un quart de ces licornes à succès ont été crées par un étranger venu aux Etats-Unis sous visa étudiant, avec une forte majorité de talents venant d’Inde – ce pays est le plus représenté dans la liste des nationalités d’entrepreneurs à fort succès, avec 66 licornes, suivi par Israël, le Royaume-Uni, le Canada, la Chine, la France, l’Allemagne, la Russie, l’Ukraine et plus d’une dizaine d’autres pays.
Parmi ces dignes représentants de l’American Dream, on trouve de nombreuses femmes : Rihanna (Savage x Fenty, $1 billion, née à la Barbade), Sherry Wei (Aviatrix, $2 billion, née en Chine), Jen Rubio (Away, $1,5 billion, née aux Philippines) ou encore Joanna Kochaniak (Upside, $1,5 billion, née en Pologne).
Cette étude paraît au moment où les entreprises dénoncent les difficultés grandissantes à obtenir le L1, qui est le permis de travail permettant aux sociétés la mobilité intra-groupe de leurs talents étrangers. Ce sont quatre sociétés indiennes (Tata Consulting Services, Infosys, Cognizant Tech et Tech Mahindra) qui sont les premières bénéficiaires de ce permis fort convoité.
Nous en profitons pour vous rappeler que, pour les citoyens et entreprises françaises, le permis E2 peut être une très bonne option.
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