Argentine : Milei et l'immigration

Argentine : Milei et l’immigration
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Depuis le 10 décembre 2023, Javier Milei est le nouveau président de l’Argentine. Décrit par de nombreux médias comme un ultra-libéral à mi-chemin entre Trump, Bolsonaro et Thatcher, attendu par les 56% d’Argentins l’ayant élu en espérant un changement radical après 40 ans de péronisme ayant mené le pays à la banqueroute, Milei a pour volonté de re-dynamiser l’économie argentine, notamment en incitant les entreprises étrangères à s’installer en Argentine. Quel programme pour l’immigration ?
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Terre d’immigration

L’Argentine est, historiquement, un pays d’immigration : au cours du 20ème siècle, c’est l’un des pays ayant accueilli le plus de citoyens étrangers, notamment européens, et l’un des seuls pays ayant comme pilier de sa constitution « l’accueil de toute personne souhaitant y résider ». Actuellement, la communauté la plus présente en Argentine est celle des Paraguayens, venant chercher chez leur voisin de meilleures conditions de vie.

Le programme de Milei se concentre sur beaucoup d’autres points que l’immigration – les seuls points liés au sujet dans son programme indiquent que le nouveau parti fera en sorte que :

  • Tout étranger ayant commis un délit soit déporté immédiatement ;
  • Le fonctionnement des postes frontières soit amélioré ;
  • Le permis de résidence soit lié à la possession d’un emploi pour une entreprise payant les impôts adéquats.

Interrogé sur sa politique migratoire, Milei indique également vouloir réduire l’accès à l’éducation et à la santé pour les citoyens étrangers, et refuser l’accès à tout étranger ayant un casier judiciaire. En clair : seul l’étranger qui paie ses impôts argentins pourra bénéficier de mesures de « bien-être », pour citer le nouveau président.

Il a par ailleurs indiqué n’être absolument pas opposé à l’immigration, expliquant que les pays ouverts à l’immigration ont une « meilleure innovation et grandissent plus ».

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Entreprises internationales

Si la ministre des relations extérieures du nouveau gouvernement a annoncé que l’Argentine n’accepterait pas l’invitation à rejoindre le groupement des BRICS  (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), et que Javier Milei a menacé pendant sa campagne de quitter le Mercosur alors même que la communauté économique sud-américaine (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay) était en pleine négociation avec l’Union Européenne, le nouveau président argentin souhaite maintenir/ attirer les entreprises étrangères sur son sol.

Les grands groupes étrangers déjà présents en Argentine seraient assez confiants quant à l’avenir économique de l’Argentine – on part quand même de très loin, le pays étant symbole de crise économique depuis une vingtaine d’années. Si de nombreuses sociétés ont quitté l’Argentine ces 10 dernières années, de nouvelles se sont implantées récemment ( Fischertechnik, Bath & Body Works, peut-être China Eastern Airlines) et le nouveau gouvernement serait vu comme « favorable aux entreprises et à l’investissement », selon cet article de El Pais *. De nombreuses sociétés internationales auraient également apporté leur soutien sur les réseaux sociaux, indiquant vouloir s’installer ou revenir en Argentine.

Elon Musk est en discussion avec Milei, et a déclaré sur X que l’Argentine « était en route vers la prospérité ». Si Elon Musk le dit…. C’est tout ce qu’on souhaite à l’Argentine !

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Procédures d’immigration

Il faudra voir si cette nouvelle élection a un impact sur les procédures actuelles – il est possible que les restrictions budgétaires prévues par Milei aient un impact sur les délais de traitement des dossiers d’immigration.

Jusqu’à présent, une procédure d’immigration vers l’Argentine prenait environ 3 mois et se basait sur un modèle « classique » ( autorisation de travail + visa de travail + permis de travail + permis de résidence).

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* Argentina: Voto de confianza a Milei por parte de las empresas españolas: “La situación no puede empeorar” | Negocios | EL PAÍS (elpais.com)

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